Vous souhaitez écrire votre autobiographie mais vous n’arrivez pas à franchir le pas. La peur vous tétanise, vous êtes en panne d’inspiration. Vos idées s’évaporent et c’est le trou noir. Paralysés devant votre écran ou votre cahier, vous êtes sur le point d’abandonner. Il s’agit pourtant de votre propre histoire, de vos souvenirs. Comment les mots peuvent-ils se dérober ainsi ? Rassurez-vous, nous éprouvons tous un jour cette angoisse sidérante. Il est heureusement possible de libérer le flot de sa mémoire, de redonner des ailes à sa plume. Voici comment vaincre le syndrome de la page blanche, cauchemar des écrivains, qu'ils soient en herbe ou chevronnés.
Le syndrome de la page blanche | Quelles en sont les causes ?
Plusieurs facteurs peuvent entrer en jeu dans le développement du syndrome de la page blanche. En voici quelques-uns :
La peur de l’échec : Vous craignez de ne pas être à la hauteur. Vous avez peur que votre récit ne plaise pas à vos lecteurs. Vous redoutez de décevoir votre entourage en lui dévoilant votre passé. Vous faites peser une pression considérable sur l’écriture de votre autobiographie, comme s’il s’agissait pour vous d’une question de vie ou de mort.
Le perfectionnisme : Vous mettez un point d’honneur à écrire un texte parfait dès la première phrase. Mais à force de vouloir trop bien faire, vous n’avancez plus.
Le manque de préparation : Vous voulez écrire le récit de votre vie mais vous vous lancez dans sa rédaction sans avoir pris le temps de réfléchir au contenu de votre histoire. À qui vous adressez-vous ? Quelle structure souhaitez-vous donner à vos écrits ? Et surtout, quels souvenirs choisissez-vous de raconter à vos lecteurs ?
La page blanche, qu’elle soit blocage ou manque d’inspiration, n’épargne personne et nous avons tous nos propres raisons de la voir s’imposer un jour à nous. L’important alors est de parvenir à y faire face afin de redonner un souffle vivifiant à notre créativité.
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Le syndrome de la page blanche | Comment le vaincre ?
Là encore, il n’existe aucun remède miracle. La solution se cache en chacun de nous et naît de notre parcours et de nos sensibilités. Voici quelques-unes des stratégies que vous pouvez mettre en place pour vaincre ce sentiment d’impuissance et surmonter le syndrome de la page blanche :
Fixez-vous des objectifs réalistes : Écrire ne doit pas devenir une corvée ! Ne vous imposez pas un rythme qui n’est pas tenable. Commencez par écrire une page, par raconter une anecdote de votre passé, par définir les principales étapes de votre parcours. Puis remontez le fil de votre mémoire par touches brèves. Faites-vous confiance ! Et peu à peu, votre récit prendra forme.
Accordez-vous le droit à l’erreur : Si vous n’écrivez pas un chef-d’œuvre, vous serez tout pardonné ! Ce que vos lecteurs attendent en général de votre autobiographie, c’est de vous (re)découvrir, de mieux vous comprendre en marchant dans vos pas. Et pourquoi pas de replonger dans leurs propres souvenirs à travers votre histoire. Votre récit ne sera sans doute pas parfait, mais ce sera le vôtre ! Et c’est ça qui compte, non ?
Parlez de votre projet : Discutez de l’avancée de votre récit avec une ou plusieurs personnes de confiance, parents ou amis. Ils vous aideront peut-être à faire resurgir certains souvenirs. Ils vous encourageront sans vous juger. Ils vous aideront à vous sentir moins seuls dans ce retour sur vous-même parfois difficile à vivre. Pourquoi également ne pas vous plonger dans la lecture de biographies déjà publiées ? Observez la façon dont leurs auteurs ont structuré leur texte, ce qu’ils y ont raconté. Cela vous donnera sans doute des idées pour votre propre récit. Pensez enfin à faire appel à votre joker : le biographe professionnel ! Il saura vous conseiller et vous accompagner dans l’écriture et la mise en forme de votre autobiographie.
Aidez-vous de supports : Lorsque vous écrivez votre autobiographie, la page blanche peut survenir au moment où vos souvenirs vous échappent. Vous ne savez plus quoi raconter de votre histoire. Les étapes qui ont jalonné votre vie, les rencontres, les événements, tout s’embrouille dans votre tête. Sortez alors de vos placards vos albums photos, les lettres de votre jeunesse, les livrets de votre enfance ou encore les vidéos prises de vos enfants et petits-enfants. Parcourez des yeux votre salon et repensez à ces objets que vous avez autrefois rapportés de vacances et qui sont aujourd'hui bien sagement rangés sur vos étagères. Tout autour de vous relate votre histoire. Alors, profitez-en pour y puiser votre inspiration !
Respirez : Accordez-vous des moments de repos afin d’échapper à l’épuisement mental. Levez-vous, étirez-vous, sortez prendre l’air, pratiquez une activité physique ou relaxante. Mais, bougez ! À la simple vue d’un esprit serein, la page blanche fuit. Il se peut également que le cadre dans lequel vous écrivez ne convienne pas à votre plume. Il suffit parfois d’un simple changement de décor pour stimuler la créativité. Tentez alors d’aller écrire dans un café, à la bibliothèque ou en pleine nature. Jouez aussi sur vos plages horaires : essayez d’écrire le matin si vous avez l’habitude d’écrire le soir, ou inversement. Tout est permis ! À vous de créer votre propre routine.
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Le syndrome de la page blanche | Quelles techniques d’écriture permettent de stimuler la créativité ?
Certaines techniques d’écriture peuvent agir sur votre créativité et vous aider à surmonter le syndrome de la page blanche. En voici quelques-unes :
L’écriture libre : Si vous sentez votre inspiration se tarir et l’angoisse de la page blanche monter, repensez au sujet de votre récit et notez tout ce qui vous passe par la tête. Laissez couler vos pensées sans tenter de les retenir. Sans vous soucier non plus de l’orthographe, de la grammaire ou de la tournure de vos phrases. Libérez votre esprit de toutes les entraves qui l’empêchent de s’exprimer et écrivez, encore et encore. Vous verrez alors rejaillir des idées enfouies, resurgir des émotions refoulées. Et la page blanche ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir !
L’arbre de vie : Comme si vous élaboriez une carte mentale, notez les étapes de votre parcours que vous souhaitez inclure dans votre autobiographie. Elles formeront les branches principales de votre arbre de vie. Sur le principe du brainstorming, étoffez ensuite votre arbre en ajoutant des ramifications à chaque branche. Des mots qui évoquent pour vous le déroulement de ces étapes. Ces idées trouveront un écho dans le récit que vous voulez écrire. Mon enfance, branche fondatrice, me fera ainsi penser à ma scolarité, à ma famille, à mes vacances et à mes camarades. Ma famille, ramification, me donnera l’envie d’écrire sur mes grands-parents, mes parents, mon quotidien à la maison. Et de ces mots renaîtront des souvenirs, de l’odeur du foin au goût des bons gâteaux que me faisait maman. Plus l’on se faufile dans notre mémoire, plus notre arbre grandit, chassant bien loin le cauchemar de la page blanche.
L’écriture mosaïque : Si vous êtes dans l’impasse, sortez du cadre ! Il n’y a pas de règles en matière d’écriture et, lorsque vous rédigez votre autobiographie, vous n’êtes pas obligés de suivre une approche chronologique. Écrivez sans vous soucier de l’ordre dans lequel vous avez vécu les événements. Avancez par petits bouts, ajoutez à votre récit des scènes spécifiques, les anecdotes qui vous viennent en tête. Vous sentez la page blanche arriver ? Alors, passez à un autre chapitre. Peu importe la structure, vous aurez bien le temps de construire votre récit une fois les idées posées sur le papier. La table des matières peut évoluer jusqu'à la dernière heure ! L’essentiel est d’aller de l’avant et de ne jamais céder au désespoir et à l’angoisse. Petit à petit, vous y arriverez ! Et si la structuration de votre récit vous paraît une étape infranchissable, confiez cette mission à un biographe de confiance. Il saura sublimer votre texte pour le rendre unique. De sa plume de professionnel, il donnera vie au livre de vos rêves !
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À vous désormais de trouver la voie qui vous correspond. De surmonter les obstacles pour libérer votre plume. À votre façon et à votre rythme, mais toujours avec audace et détermination. Le syndrome de la page blanche n’a qu’à bien se tenir ! Vous allez, j’en suis sûre, réussir à le vaincre. Et surtout, gardez à l’esprit une chose : l’écriture est un plaisir, un moment d’évasion, l’occasion de vous ressourcer. Alors, souriez, lâchez prise, laissez-vous surprendre par les divagations de votre esprit et profitez de ces instants précieux !
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